top of page

LE MOT DU PRÉSIDENT DE LA FRBTP GUADELOUPE

José Gaddarkhan Président FRBTPG

BÂTIR L’AVENIR !

 

On entend souvent dire : « Quand le bâtiment va, tout va ! ».

Cette formule, qui date du XIXe siècle a justifié et démontre encore le poids de la construction dans l’activité économique d’un territoire.

 

Elle est le moteur de l’économie, car elle mobilise autour de ses chantiers des entreprises locales, qui emploient de la main d’œuvre et qui accompagnent les jeunes à devenir les artisans de demain.

C’est une réalité, qui se vérifie depuis plusieurs générations.

 

Aujourd’hui, le monde du BTP doit faire face à de nouveaux défis avec le changement climatique, notamment pour un territoire comme le nôtre. Construire durablement pour offrir aux générations futures des bâtiments de qualité, agréables à vivre, sûrs et à faible consommation… c’est devenu une nécessité. Construire durablement une filière capable d’atteindre cet objectif, c’est notre ambition.

 

Ces premiers « Rendez-vous du BTP » entendent répondre à cet objectif multiple, en ouvrant ses espaces à la fois aux jeunes, aux professionnels et au grand-public et en apportant une programmation spécifique pour permettre à chacun de trouver ce dont il a besoin.

 

Le BTP est une mine de solutions, et c’est ce que nous voulons démontrer à l’occasion de ces 1ers « Rendez-vous du BTP ».

Bonne visite à tous !

​

José GADDARKHAN

Président de la Fédération Régionale du Bâtiment, des Travaux Publics

et activités annexes et connexes de la Guadeloupe et ses dépendances 

LE MOT DU PRÉSIDENT DE LA FNTP 

Alain Grizaud_web.jpg

LES TRAVAUX PUBLICS, ACTEURS DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

​

Notre pays a pris des engagements forts en matière de décarbonation et de transition écologique. Ces engagements concernent tous les secteurs de notre économie, tous les pans de notre société, tous nos territoires sans exception, de métropole, comme d’Outre-mer. Ils sont autant de défis à relever pour les entreprises, les administrations, mais aussi les citoyens que nous sommes.

​

Tenir ces engagements, c’est l’affaire de tous, à commencer par celle de nos métiers des travaux publics. Notre profession doit prendre toute sa part à la réussite du plan de décarbonation de la France, de protection de sa biodiversité et de résilience de ses territoires.

C’est le cas des Antilles, et particulièrement de la Guadeloupe, où vous êtes exposés à des phénomènes climatiques d’une grande violence. Les travaux publics sont clairement au cœur du réacteur de la transition : parce que la construction, la maintenance et surtout l’usage des infrastructures représentent plus de la moitié des émissions de CO2 de notre pays : 3,5% pour la construction et l’entretien, 50% pour l’usage que nous faisons collectivement des infrastructures d’eau, d’énergie et de mobilité.

 

Je le disais, nous devons faire notre part d’effort.

C’est pourquoi, nous avons lancé la formation de nos entrepreneurs pour changer les habitudes et les gestes du quotidien sur nos chantiers. Nous préparons une école digitale dédiée à la transition écologique pour former nos jeunes à la construction de demain. Nous mettons en place de nouveaux outils au service de tous, entreprises, comme maitres d’ouvrage, pour accompagner la décarbonation de nos activités : un éco-comparateur SEVE, un référentiel bas-carbone ou encore InfraClimat, un outil de mesure de l’exposition des infrastructures aux aléas climatiques. Pour ce qui touche aux matériaux et aux énergies décarbonées, nous travaillons avec l’ensemble de la filière de la construction.  Avec évidemment le concours de l’Etat.

​

Mais nous ne devons pas nous limiter à ce qui relève directement de la construction et de l’entretien des ouvrages et des équipements. Nous devons aussi être les promoteurs d’un usage plus durable des infrastructures que nous construisons et plus respectueux de la nature. Les chantiers sont immenses : développement des mobilités douces et décarbonées, amélioration de la qualité des réseaux (je pense en particulier aux réseaux d’eau, si essentiels, ici en Guadeloupe), augmentation de la production d’énergies renouvelables, renaturation et protection des populations contre les changements du climat.

 

Tout cela nécessite des investissements considérables, qui ont été chiffrés entre 15 et 30 milliards d’euros supplémentaires par an, si l’on veut atteindre les objectifs. Cet effort financier relève évidemment de l’Etat, mais aussi des collectivités locales. A charge pour l’Etat d’ailleurs de les subventionner davantage pour accélérer le mouvement de transformation, notamment Outre-mer, et particulièrement aux Antilles.  

 

Voilà les conditions de la réussite de la transition écologique et de la transformation de nos territoires, de nos villes, comme des zones rurales et agricoles. De leur côté, les entreprises de travaux publics sont prêtes à relever le défi. Avec le concours de la jeune génération désireuse de voir son environnement quotidien changer.

 

Bon Forum à toutes et tous !

​

Alain GRIZAUD

Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics

bottom of page